Notre époque, dite hyper-moderne, ne resemble pas à celle d'hier. Une nouvelle forme de communication s'invite, voire s'impose : celle du réseau social, du défilé de photos sur Instagram, du tic-tac infini de Tictok et de caractères limités sur Twitter, parfois avec ses hashtag "pushing". L'appels téléphoniques cèdent leur place au messages, où l'iconographie d'emoticons prendre la scène devant la parole parlée, ou même écrite.
À cela s'ajoute le contexte actuel : la pandémie nous encombre depuis plus d'un an. Pandemonium pour certains. La peur du virus touche même les plus jeunes : peur de l'attraper, de contaminer ses parents, ses proches. Aujourd'hui, les jeunes nous parlent d'un sentiment d'isolement, de brisure du lien social.
L'enseignement numérique nous ouvre les portes aux nouvelles modalités d'apprentissage. Malgré les efforts de professeurs, cela n'atténue pas l'aspect peu animé d'un cours par Zoom. L'attention de l'étudiant, parfois flottante, divague sur d'autres chemins. Parfois seul dans sa chambre, l'adolescent peut être tenté à se réfugier dans l'univers du réseau, de jeux videos, où il peut se connecter, se brancher à plusieurs choses, tout en se déconnectant du monde que l'entoure.
Chaque adolescent a son style et il fait usage du numérique de façon singulière. Mais parfois ça peut poser problème. Certains parlent d'être un "accro". D'autres, d'avoir un sentiment de solitude aggravé par ce refuge numérique.
Comprendre les positions de l'adolescent aux prises de tout cela, parfois même quand il ne peut pas employer de mots justes pour exprimer ses émotions et ses sensations, est un défi qui demande qu'on s'engage au sérieux. L'accompagnement psychologique propose d'accueillir la parole de l'adolescent et de lui accompagner dans la création de son univers propre.
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